Procès-verbal du CA du 13 juin 2020
Présents : Violaine Anger ; Yves Caristan ; Julien Cassaigne ; Étienne Chantrel ; Marc Chaperon ; Nicolas Couchoud ; Marianne Laigneau ; Christel Lavigne ; Jacques Le Pape ; Laurence Levasseur ; Anne Lewis-Loubignac ; Louis Manaranche ; Agnès Mannooretonil ; Nicolas Obtel ; Jeanne Parmentier ; Marie Pittet ; Rémi Sentis ; Thanh-Vân Ton-That.
Invités permanents : Mireille Gérard.
Invitées : Danielle Roger et Christine de Buzon (ENS-Lyon) ;
Excusés : Antoine Danchin ; Victor Gysembergh.
En raison de l’épidémie de coronavirus qui a entraîné la fermeture de l’École, le CA se déroule sous la forme d’une visioconférence (Zoom).
1. Approbation du PV du CA du 14 mars 2020
Le PV du CA du 14 mars 2020 reçu par courriel est approuvé.
2. Point sur la situation de l’École dans la crise du COVID-19
Après la longue période de confinement et la fermeture de l’École, le prochain événement prévu est la rentrée que Marc Mézard souhaite faire en présentiel, ce qui comportera des difficultés d’organisation.
Laurence Levasseur fait part du Rendez-vous carrières qui a eu lieu sur Zoom ; le prochain est prévu pour fin octobre et portera sur les métiers de l’environnement dans la fonction publique.
P. H. était en télétravail. Elle est récemment retournée au bureau.
Le CA de l’École : il a eu lieu le 14 mai par visioconférence. Marie Pittet en rend compte.
Parmi les points abordés :
- l’engagement décennal et les demandes de suppression du remboursement de la dette.
- l’actualisation du règlement intérieur
- une discussion sur le projet pédagogique
- l’action pour l’environnement et la prévention des risques
- un point d’actualité sur PSL
À une question sur la double correction au concours, elle confirme que celle-ci est maintenue.
Le prochain conseil se tiendra le 9 juillet.
3. Archicube, Annuaire, PSL Alumni, Réforme des statuts
· La sortie du numéro de l’Archicube sur l’imposture est imminente.
Le prochain numéro, coordonné par Étienne Guyon et Stéphane Gompertz, porte sur « L’image ». Il est prévu pour fin novembre/début décembre. Le suivant sera consacré à « La main ».
Un débat s’engage sur la question, posée par Violaine Anger, de l’opportunité de faire quelque chose dans l’Archicube consacré au COVID-19. Les avis sont partagés, entre la saturation actuelle et l’idée que l’École pourrait souligner ainsi son utilité grâce à ceux qui étaient au front. Nicolas Obtel fait part de son expérience en première ligne dans le monde médical. Il est convenu que la présidente y consacrera une partie de son éditorial, qu’un bilan des changements de modes de travail et de pensée, souligné par Jeanne Parmentier pourrait être envisagé pour l’an prochain mais que l’Archicube n’y consacrera pas de numéro, à court terme.
· L’annuaire est sur les rails. Rémi Sentis y travaille avec Marc Chaperon.
· PSL Alumni : la réforme des statuts est en cours ; ils devraient être prêts pour la rentrée. Violaine Anger note deux points importants : les adhésions : il faut éviter qu’il puisse y en avoir d’individuelles, et la présidence qui peut être tournante, ou plus stable grâce à un allongement du mandat.
· Statuts de l’a-Ulm. Ils ont été mis à jour et adressés au ministère de l’Intérieur en 2016. Or le ministère vient de nous avertir que le modèle du document a changé et qu’il faut le modifier. Marie Pittet accepte de s’en occuper. Nicolas Couchoud fait remarquer que tout le document a changé et qu’il faut faire une révision complète.
4. Les cotisations
Elles sont en baisse, ce qui était prévisible. À la fin de l’exercice (fin mai) le nombre des adhésions est de 1762. La lettre de relance est en préparation ; elle sera envoyée en juillet. Julien Cassaigne remarque qu’il faut veiller à ne pas demander d’adhésion aux souscripteurs perpétuels.
5. Préparation des élections au CA : Le renouvellement se fait par tiers tous les ans. Les administrateurs ayant fait trois mandats ne peuvent pas se représenter. C’est le cas d’Antoine Danchin et d’Anne Lewis-Loubignac. La candidature de Laurence Levasseur a été reçue ; Philippe Roy, scientifique, intéressé l’an dernier, va être approché.
Les administrateurs qui peuvent se représenter sont d’une part : Jeanne Parmentier, Étienne Chantrel, Marianne Laigneau et Thanh-Vân Ton-That qui sont candidats et Agnès Mannooretonil qui ne l’est pas.
La présidente fait remarquer que, s’il est difficile d’identifier des candidats, il est possible de prolonger les mandats et de procéder plus tard dans l’année à des cooptations. Le Bureau va rechercher deux nouveaux candidats.
Elle rappelle que la date de l’Assemblée Générale a été fixée au 14 novembre et qu’Antonin Baudry en est l’invité d’honneur.
6. Situation de l’ENS Lyon
Violaine Anger rappelle le lien qui existe entre la réflexion sur le normalien de demain et l’inquiétude devant la politique menée par le Directeur de l’ENS-Ulm, notamment au sujet du projet de nouveau statut de l’ENS-Lyon, en cours de rattachement à l’université de Lyon III. Les enjeux sont plus larges que seulement celui des points-boursiers. Elle souligne l’importance d’une position commune des ENS, parce que c’est l’identité même d’une École normale supérieure qui est en jeu. Deux camarades de Lyon ont été invitées au Conseil et le rejoignent.
Danielle Roger, présidente des Alumni de Lyon, fait part d’une réunion prévue le jour même dans le cadre du CA avec le Directeur de l’ENS-Lyon et des nombreuses questions qui vont lui être posées. Au sujet du texte du décret, elle souligne que la marque « ENS » est conservée, sans être dissoute dans un « pôle » comme il a été craint.
Marianne Laigneau fait part du souci lié au danger de disparition à terme de cette marque (appellation ?) et surtout de ce que représentent la nomination du Directeur et le contrôle du budget par l’IDEX.
Christine de Buzon, ancienne présidente des alumni, qui a rejoint la réunion, partage cet avis quant à la nécessité d’une réflexion sur ce que sont les ENS et souligne qu’il émane du ministère une volonté politique très forte d’avancer rapidement. Elle fait également remarquer que l’ENS-Lyon risque d’être dissoute dans un des huit pôles de l’université dont la nature est encore mal définie.
Il est noté que les réserves exprimées ne s’appliquent pas à l’ENS Cachan, devenue ENS-Saclay, mais qui possède une dynamique différente de celle de Ulm ou Lyon, car l’ENS-Saclay semble avoir préservé sa visibilité.
Le projet d’un texte de soutien fait l’objet d’un débat. Marianne Laigneau souligne que se dessine une descente inexorable vers la dilution des ENS. Le CA ayant donné son accord à la rédaction d’un texte de soutien qui doit être amendé et complété, elle remercie Danielle Roger et Christine de Buzon de leur participation.
7. Aides et secours. Demande d’aide exceptionnelle de l’ENS
· La demande exprimée au nom de l’École par Dorothée Buttigieg et Christian Lorenzi est exceptionnelle. Il s’agit d’aider des étudiants qui ne reçoivent pas de salaire et ne peuvent plus compter sur les répétitions et les « petits boulots ». Qu’ils soient diplômants, mastériens ou doctorants, ils sont très affectés par la crise du COVID-19.
La commission qui existe déjà et se réunit deux fois par an a déjà traité 40 cas en mai. Les montants accordés sont entre 500 et 1000 €, ou entre 1000 et 1500 €. L’École souhaite l’aide de l’a-Ulm.
Se fondant sur le fait que c’est une aide à la communauté normalienne dans son ensemble et que le principe de solidarité est au fondement même de l’association, le bureau a émis un avis favorable pour l’attribution de deux enveloppes de 15000 € pour les deux commissions à venir. Le Conseil donne son accord, tout en souhaitant que les bénéficiaires soient informés de l’aide de l’a-Ulm et incités à adhérer comme membres ou amis.
· Postexo, une startup qui organise le suivi de jeunes en difficulté demande une caution morale. Or ils ne présentent pas de garanties pédagogiques suffisantes. Notamment, l'idée que l'élève paie à la minute d'intervention nous semble hors de propos. Le Conseil décide de demander au fondateur d’améliorer son projet.
· Solidarité académique : le responsable, José Deulofeu, demande une caution morale. Le projet, dans le 14e arrondissement de Marseille, repose sur l’aide apportée à des élèves fragiles par des étudiants également fragilisés. Ils sont rémunérés 15 € de l’heure. Commencé avec 15 élèves, le projet en est actuellement à 330. Des vacances studieuses sont planifiées.
Ils ne souhaitent pas d’argent, mais une aide au recrutement. Julien Cassaigne la propose pour les mathématiques et la physique. Jeanne Parmentier propose d’en parler sur le groupe Facebook ENSecondaire.
· Un ancien élève (2007 l) doit subir une opération au Brésil pour une tumeur au cerveau. Il a lancé une cagnotte pour lever les 15 000 € nécessaires. Le Conseil décide de compléter le montant manquant à l’expiration de la cagnotte le 22 juin.
8. CA du deuxième semestre et divers
Les prochains conseils auront lieu le 3 octobre et le 12 décembre.
Pour rappel, la date de l’Assemblée générale est fixée au 14 novembre.
Victor Gysembergh a soulevé la question de la fermeture de la bibliothèque et demande qu’elle soit à nouveau accessible aux anciens élèves. Mireille Gérard appuie cette demande.
Le Conseil souhaite que ses membres soient informés des dates de la rentrée de l’École et des différentes réunions afin d’organiser la présence de l’a-Ulm.
Le prochain Conseil aura lieu le 3 octobre 2020.
La conférence téléphonique est levée à 12 h.
Marianne Laigneau, Anne Lewis-Loubignac,
Présidente Secrétaire générale adjointe