Procès-verbal du CA du 15 juin 2019
Présents : Violaine Anger ; Etienne Chantrel ; Nicolas Couchoud ; Antoine Danchin ; Jean Hartweg ; Marianne Laigneau ; Laurence Levasseur ; Anne Lewis-Loubignac ; Jacques Massot ; Nicolas Obtel ; Jeanne Parmentier ; Rémi Sentis.
Invités permanents : Gérard Abensour ; Mireille Gérard ; Lise Lamoureux ; Wladimir Mercouroff.
Pouvoirs : Julien Cassaigne ; Christel Lavigne.
Excusés : Maëlle Christiaens ; Jean-François Fauvarque ; Jacques Le Pape ; Agnès Mannooretonil ; Marie Pittet ; Thanh-Vân Ton That.
1. Approbation du PV du CA du 16 mars 2019
Le PV du CA du 16 mars 2019 reçu par courriel est approuvé.
2. Intervention d’Alain Fuchs, président de PSL
Le président Fuchs, qui accueille le Conseil dans les locaux de PSL, souligne que la création de PSL est un projet qui n’est pas seulement institutionnel, mais aussi scientifique et intellectuel, un projet d’un nouveau type, construit sur des modèles qui ont fait leurs preuves à l’étranger, notamment le modèle anglo-saxon, les établissements le composant gardant leur autonomie et contribuant à sa visibilité.
Il fait part des difficultés rencontrées dans la construction d’un grand établissement, en raison de l’existence du code de l’éducation ; l’ordonnance de 2018 y permet désormais une dérogation. Le décret qui fera de PSL un établissement expérimental est attendu pour l’automne, et à terme, PSL deviendra un « Grand établissement ». Au stade d’aujourd’hui, il faut cependant travailler sur les structures et la rédaction des statuts, à laquelle travaille Frédéric Patout, Maître des Requêtes.
L’enjeu de PSL est en effet de réunir et d’intégrer partiellement ses membres, en respectant le principe de subsidiarité. Le premier élément d’intégration réside dans le choix des étudiants qui est le fait de tous les établissements de PSL, comme c’est le cas des universités anglo-saxonnes et asiatiques. Mais chacun de ces établissements est trop petit pour lutter à l’échelle internationale alors que PSL compte aujourd’hui 17 000 étudiants sans toutefois envisager de dépasser les
20 000. L’objectif de circulation des étudiants est très important : il se traduit dans la cartographie de certains mastères restructurés dont les modules, à la rentrée prochaine, permettront une mobilité inter-établissements.
Le deuxième élément d’intégration réside dans l’offre de formation qui doit se situer au plus près de la recherche. Les diplômes nationaux sont délivrés par PSL ; par exemple un doctorat sera délivré par PSL avec la mention « préparé à l’ENS ». En revanche, le diplôme de l’ENS, comme celui de l’Ecole des Mines, est un diplôme d’établissement délivré sous délégation de PSL. La plupart des étudiants auront les deux.
L’ambition est de construire une véritable université visible mondialement.
En conclusion, le recrutement exige une charte de bonnes pratiques, la formation doit être au plus près de la recherche, et la diplomation sera coordonnée par PSL
À une question de la présidente sur les cercles qui traduisent, semble-t-il, des degrés de proximité différents par rapport à PSL, Alain Fuchs répond qu’il existe en effet un premier cercle de neuf établissements et deux associés (l’Institut Curie et le Collège de France) et trois organismes de recherche qui participent à la gouvernance de PSL. Les « partenaires » (ex-associés) du deuxième cercle ont une convention, et peuvent émarger aux fonds de PSL si leur projet est porté par un membre de l’université. C’est le cas pour le CNMD par exemple. Il suggère que PSL alumni soit structuré de la même manière, selon un périmètre qui n’est pas figé.
À deux questions de Mireille Gérard sur la nomination du Directeur de l’ENS et sur le budget de l’École, Alain Fuchs répond que le président de PSL n’est pas dans la commission de sélection, mais donne un avis consultatif. De même, en ce qui concerne les budgets, les établissements envoient en début d’année une lettre d’orientation budgétaire concernant les services mutualisés (santé, sport, projets immobiliers) et une concertation s’établit entre PSL et les établissements.
À une question de Nicolas Couchoud sur la mixité sociale, Alain Fuchs répond qu’il faut développer la taille du CPES, licence pluridisciplinaire, ambitieuse, qui comporte déjà 50% de boursiers. Il ajoute que le concours de l’ENS n’a pas à être modifié ; il faut agir en amont pour créer un vivier.
PSL Alumni : Marianne Laigneau rappelle l’échange de courriers au sujet de l’absence d’une participation de droit de l’a-Ulm à PSL Alumni. Alain Fuchs souligne que la participation existe de fait, que les relations s’installent avec le temps et qu’il souhaite qu’elles continuent à fonctionner. L’enjeu à terme est de pouvoir monter des opérations à l’échelle de PSL, par exemple au niveau des annuaires, en commençant par exemple par les doctorats.
Les enjeux internationaux : l’identité PSL doit être reconnue à l’international, notamment dans les classements où elle devrait figurer dans les 50 premières universités.
A la question de Gérard Abensour de savoir si PSL est une composante de PSL, Alain Fuchs répond que ce sera en effet le cas dans l’avenir. Il conclut que se posera également plus tard la question des levées de fonds et du mécénat, dans le contexte de la subsidiarité.
3. Situation de PSL Alumni
La motion suivante sera adressée au CA de PSL Alumni : « Pour l’élaboration des nouveaux statuts de PSL Alumni, l’a-Ulm souhaite que soit conservée la règle actuelle qui prévoit que seules les personnes morales qui sont ‘associations d’Alumni’, peuvent être membres de PSL-Alumni (à l’exception des membres d’honneur).
4. Evénements passés et à venir
L’a-Ulm a participé à la dictée Du Bellay.
Les prochains RV Carrières seront le 25 septembre pour les littéraires, les 16 octobre et
4 décembre ainsi qu’en janvier et mars.
Nicolas Obtel s’occupe de la préparation des réunions de rentrée.
Etienne Chantrel fait savoir que la réunion prévue avec les Mines et Dauphine le 15 mai puis reportée pour le 11 juin a été de nouveau reportée à la rentrée.
Jean Hartweg informe le Conseil que le prix Romieu sera remis le 18 octobre à 18h. La lauréate Alison Bouiffet, a demandé que d’autres membres de son association MigrENS puissent y assister. Etienne Chantrel interviendra. La présence de Frédéric Worms est vivement souhaitée.
Nicolas Obtel, qui va quitter les Etats-Unis à l’automne, rend compte de l’afterwork organisé
le 9 mai à Boston à la résidence du Consul général Arnaud Mentré (99 l) qui a pris en charge l’invitation et les frais afférents. Sur 80 normaliens recensés, 33 étaient présents. La présidente accueille Dominique Haughton (75 S), professeur de mathématiques à l’université de Bentley ; elle la remercie de sa proposition d’animer le réseau des normaliens de Nouvelle-Angleterre et l’assure de la possibilité d’un soutien financier de l’a-Ulm.
Les adhésions : 1828 adhérents en juin 2019, soit 105 de plus que l’an dernier. L’objectif est d’atteindre les 2000 en 2020. Antoine Danchin fait part de la réticence de certains anciens « étudiants » à s’inscrire. Le Conseil considère qu’il est important de prendre la parole notamment lors de la remise des diplômes et de faire plus de communication en direction des étudiants.
5. Préparation de l’AG du 16 novembre
· Le renouvellement du CA : Violaine Anger, Julien Cassaigne et David Meulemans peuvent se représenter. Ce sera le cas des deux premiers.
Parmi les membres cooptés, Marie Pittet et Nicolas Obtel peuvent et souhaitent se représenter.
Laurence Levasseur ne peut pas se représenter. Il y a donc trois sièges vacants pour trois profils : scientifique, professeur de classe préparatoire, jeune des trente dernières promotions. Le Bureau a déjà reçu deux candidatures de grande qualité : Victor Demiaux (Ulm, A/L, 2004) et Louis Manaranche (Ulm, A/L, 2007). L’appel à candidatures sera mis sur le site.
· L’invité d’honneur : quatre propositions sont évoquées : Antonin Baudry, Ivan Jablonka, Claire Matthieu, et Jean-Michel Raimond. Mireille Gérard est chargée de confirmer la présence d’Antonin Baudry.
6. ENS et mixité sociale
À la suite de l’annonce par le ministère de l’Enseignement supérieur de sa volonté d’accroître la mixité sociale dans les grandes écoles, Marianne Laigneau a contacté Marc Mézard qui n’a pas encore reçu la lettre de mission annoncée. Il viendra en parler au Conseil quand il aura fait des propositions.
Wladimir Mercouroff fait part de sa participation à un jury des bourses Euris qui visent le même objectif et rencontrent un grand succès.
Jeanne Parmentier, qui a rendu compte, dans un entretien au Monde, de sa propre expérience, propose qu’on sollicite un sociologue de l’éducation pour une analyse approfondie de la situation actuelle. Violaine Anger souligne le décalage entre le passé, plus méritocratique, et la période actuelle et pense qu’il faudrait une analyse de ce que peuvent être les causes de ce déclin.
7. Aides et secours
Laurence Levasseur fait part de trois demandes de 1000 €, approuvées par le Bureau, pour MigrENS, pour le voyage à Thessalonique du département d’histoire, et pour la nuit de l’a-Ulm. Ces trois demandes sont approuvées par le Conseil. Une demande de soutien pour un projet médical humanitaire dans un camp de réfugiés au Kurdistan irakien ne peut pas être acceptée parce qu’elle ne rentre pas dans les critères de l’a-Ulm.
Prêts : les remboursements progressent, à l’exception de deux cas peu coopératifs.
8. RGDP
L’association attend une lettre de l’École. Délégation est donnée par le CA au Bureau pour finaliser ce sujet.
Les prochains Conseils auront lieu le 5 octobre et le 14 décembre 2019.
La séance est levée à 12h30.
Marianne Laigneau, Anne Lewis-Loubignac
Présidente Secrétaire générale adjointe