Procès-verbal du CA exceptionnel du 11 octobre 2021

Présents : Violaine Anger ; Julien Cassaigne ; Marc Chaperon ; Laurence Levasseur ; Marianne Laigneau ; Louis Manaranche ; Jean-Thomas Nordmann ;
Excusés : Yves Caristan ; Étienne Chantrel ; Nicolas Couchoud ; Victor Demiaux ; Victor Gysembergh ; Jacques Le Pape ; Christel Mouilleron-Lavigne ; Antonin Macé ; Geoffroy Morlat ; Nicolas Obtel ; Jeanne Parmentier ; Laure Pelbois ; Marie Pittet ; Rémi Sentis ; Thanh-Vân Ton That.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la réunion du CA se déroule sous la forme d’une visioconférence.
La trésorière, Laurence Levasseur, présente les comptes.
 
Bilan Actif
Les immobilisations incorporelles comprennent les logiciels. Les immobilisations corporelles représentent le mobilier et le matériel informatique. Les immobilisations financières sont constituées des prêts accordés et des titres immobilisés.
Julien Cassaigne demande pourquoi il n’y a pas eu d’amortissement de logiciel ? Laurence va s’informer.
Réponse : Le montant restant dans le compte d’immobilisations incorporelles correspond au coût de la marque ULM qui ne s’amortit pas (458€). Le reste des immobilisations étant amorti, rien ne change d’une année sur l’autre.
En ce qui concerne le matériel on a acheté un nouveau serveur et un nouvel ordinateur pour le secrétariat. Les placements n’ont pas bougé.
La trésorière a gardé des disponibilités plus importantes en banque en espérant toujours pouvoir payer les 37 000 € de dette à l’URSSAF.
 
Bilan Passif
Les fonds propres ont diminué et on constate une insuffisance de 13 000€ pour l’exercice. Cependant il faut rappeler que nous avons fait un don de 30 000 € à la caisse de secours des élèves.
Marianne Laigneau fait donc remarquer que sans ce don nous aurions plutôt redressé les comptes.
Les 2500 € sont la subvention donnée par la Fondation. Le Fonds Romieu rapporte.
Marianne Laigneau intervient pour rappeler qu’il faut absolument décerner un prix Romieu en 2022.
Laurence explique que la dette de 36 448 € à payer à l’URSSAF est due au fait que l’URSSAF nous a exemptés automatiquement de prélèvements pendant la période COVID et que malgré les nombreux messages adressés par Nicolas Couchoud, puis elle-même, pour savoir comment régler cette dette, aucune réponse ne nous est parvenue, et ce jusqu’à ce que Laurence utilise une autre voie d’accès que les formulaires officiels. La dette est réglée totalement depuis début septembre.
Les produits constatés d’avance sont les cotisations versées en juin qu’on affecte à l’année suivante.
 
Compte de résultat
Les cotisations et dons ont été beaucoup plus importants en 2021 ;
Julien Cassaigne demande si on a eu plus de cotisants ou le même nombre de cotisants payant plus.
Ce serait bien de pouvoir avoir le détail pour départager ce qui est dû à l’augmentation du nombre de cotisants et ce qui est dû à des cotisants généreux. Il faudrait que cette ligne soit éclatée entre cotisations et dons.
Laurence n’a rien dans la comptabilité qui puisse éclairer ce point. Julien dit qu’on peut sans doute faire une extraction de la base de données. À voir pour l’année prochaine…
L’augmentation de la rémunération du personnel et des charges est liée à l’augmentation du salaire de la secrétaire et de l’embauche en CDD d’un étudiant pour rechercher les perdus de vue, financé par un don de Jacques Le Pape.
Dans les subventions et secours, il y a les 30 000 € versés à la Caisse de Solidarité des élèves et 5700 € versés au 1er trimestre 2021 à des projets d‘élèves.

Marianne Laigneau fait la synthèse de ces résultats :

  • Une dotation exceptionnelle COVID de 30 000 €
  • Plus de cotisations et de dons
  • Une augmentation du personnel
  • Une baisse des frais courants grâce à la digitalisation des envois
  • Moins d’aides à projets d’élèves

 
Budget 2021-2022
Julien Cassaigne remarque que dans la colonne du milieu, celle du réalisé, 20 000 et 5 000 ne font pas un total de 32 000€. Laurence dit que ce sont juste des exemples pas des additions, mais Julien pense que dans les autres colonnes ce sont des additions. C’est la même équivoque finalement qui doit être revue dans le compte de résultat. Laurence va se renseigner auprès de l’expert-comptable.
Réponse : « Pour les comptes de résultat, si on avait regardé plus finement, on aurait vu que les charges d’exploitation dans la colonne exercice 2019/20 n’étaient pas non plus le total des sous rubriques (mais 32 020 €). On peut ajouter plus de sous-rubriques si vous voulez. Par exemple je vais faire ressortir les documents AG de l’ensemble des coûts administratifs : en 2020/21 ils étaient de 7384 € et non 12 586 €, somme qui recouvre tous les frais administratifs. »
Julien s’interroge aussi sur ces « autres charges » de 3281 €
Réponse : Pour le budget la rubrique autres charges regroupe les engagements à réaliser (la subvention de 2 500 € de la Fondation non dépensée), les licences (Microsoft, Gandi, EBP)

Laurence va refaire le budget.
 
Points divers
1) Les responsables de l’organisation de la Nuit de l’École qui aura lieu le 4 décembre demandent une aide de 1000 € sur un budget total de 40 000€. Le CA approuve cette aide.

2) Le projet de modification des statuts approuvé au précédent conseil devra être voté en AG. À l’AG extraordinaire du 6 novembre consacrée à ce vote, il n’y aura pas le quorum. Et ce sera donc voté à l’AG du 20 novembre. Le bureau des associations du Ministère de l’Intérieur dit qu’on peut retirer du chapitre 6 la disposition relative aux dispositions transitoires.

3) Les exemplaires gratuits de l’Archicube pour les auteurs : il a été décidé au précédent conseil du 25 septembre qu’on peut en donner gratuitement jusqu’à 10 aux auteurs qui en font la demande. Ce serait bien d’y joindre notre flyer de présentation et des bulletins d’adhésion.

4) Jean-Thomas Nordmann pose une question : « N’y aurait-il pas une réforme en douce du concours de l’école visant à supprimer le latin ? ».

La présidente Marianne Laigneau rappelle brièvement ce qui a été débattu au CA de l’école de juillet : il ne s’agit pas de supprimer les langues mortes mais d’adapter l’oral comme l’est déjà l’écrit en proposant deux choix aux candidats. L’ENS affirme sa volonté de maintenir le latin et le grec, sous une forme différente certes, pour montrer un signe distinctif de Ulm par rapport aux autres ENS dans le tronc commun des épreuves A/L. Il y a de plus en plus de grands débutants en prépa, c’est pourquoi le choix 2 est plus un commentaire de texte sur la civilisation qu’une épreuve de langue, sauf bien sûr pour les candidats en lettres classiques qui gardent exclusivement des épreuves linguistiques. De même il n’y a plus de vers d’Homère à traduire pour l’épreuve de grec à l’oral.
Jean Thomas réagit : « sera-t-il possible d’entrer par le concours littéraire en ne faisant que des épreuves de civilisation sans traduction ? Si c’est le cas c’est une évacuation de l’apprentissage de la langue, une renonciation au latin. »
Marianne répond que dans le choix 2 il y a toujours une version, plus facile et plus courte, mais une version.

5) Il n’y a pas beaucoup de votes sur le site, 50 tout au plus. Un mot de relance est parti aujourd’hui.

6) CA en formule mixte : le dernier CA qui s’est tenu en formule mixte, avec 4 personnes en salle et 7 sur Zoom a été un peu difficile à animer techniquement, sans équipement performant. Les prochains CA seront donc uniquement en digital et on organisera des évènements conviviaux en présentiel.

7) 11 novembre : on reprend la formule traditionnelle avec l’intervention d’un historien. Victor Demiaux s’est chargé de contacter le département d’histoire.

Marianne Laigneau                                                                                            Laurence Levasseur
                                                      
Présidente                                                                                                            Trésorière